Près des cotes bretonnes, réputées pour leur beauté sauvage et leur crachin (Il pleut toujours en Bretagne, blabla...) il existe un archipel d’îles très différentes de l’image que le touriste se fait de cette (sublimissime) région française.Situées à environ dix milles au large de Concarneau, les Glénan sont le reste d’une chaîne de montagnes formées à l’ère primaire, il y a 500 millions d’années.
L’archipel est composé de huit îles habitées ou habitables, de cinq autres îles et d’une multitude d’îlots, de roches et de récifs.
A part l’île des moutons, située plus prés des cotes, les autres îles de l’archipel forment un cercle sur un haut fond de sable clair et de maërl (débris d’algues marines imprégnées de calcaire souvent mélangé avec du sable et des débris coquilliers.). Ces îles délimitent un plan d’eau abrité surnommé “le lagon”. La mer y est particulièrement limpide et peu profonde (moins de 2m à marée basse !), le sable blanc… on se croirait dans les caraïbes !! (C’est vraiment surprenant !)
L’archipel n’est pas habité, à part par le célèbre Centre Nautique des Glénans (avec un S cette fois), et le Centre International de Plongée (CIP). L’été, des bateaux ravitaillent les îles en eau potable et nourriture. L’électricité est assurée par une éoliennepanneaux solaires. Les déchets sont évacués par une barge.
L’été, Saint Nicolas, l’île la plus fréquentée, est reliée par navette au continent. Les touristes peuvent y profiter du soleil (plus fréquent que sur la cote), des plages paradisiaques, de deux petits bistrot-restaurants et d’une cabine téléphonique. Par contre ils doivent repartir le soir car aucun hôtel ni camping ne sont prévus pour les accueillir. Cela préserve le coté sauvage de l’archipel, même en été !
Les autres îles sont privées, mais on peut y accéder si l’on est en bateau. Le centre nautique tolère les promeneurs sur les îles qu’il occupe, à condition qu’ils restent sur les chemins. La préservation de la faune et de la flore est la priorité des Glénan.
On y trouve d’ailleurs à Saint Nicolas, la plus petite réserve naturelle de Francele Narcisse des Glénan. L’archipel est aussi classé réserve de pêche sous-marine. (1.5ha) pour protéger